Table des matières:
5.1. – Introduction
5.2. – Trilogie cosmique
5.3 – Spectre d'expression systémique (SES)
5.4 - Evolution
couleurs de quarks

Plan du site:

0 - Accueil
1 - Logique systémique
2 - Systémique des traditions
3 - Systémique biomédicale
4 - Nouvelle physique
5 - Systémique en physique
6 – Systémique sociologique

 

5. - Systémique en physique et cohérence de l'univers

5.1. – Introduction.

Cette introduction est la conclusion de la page 4 précédente qui est elle-même un résumé et une synthèse des nouvelles théories alternatives de la physique présentées . 

Les nouvelles théories de chercheurs indépendants reviennent aux principes épistémologiques qui ont fondé la physique et qui prévalaient jusqu’au début du XXème siècle, lorsqu’à la suite des interprétations relativistes d’Einstein, l'analyse mathématique a supplanté le raisonnement physique et géométrique.

Les nouvelles conceptions dénoncent la mathématisation outrancière de la physique dont sont issues des cosmologies d’autant plus populaires qu’elles sont plus aberrantes, telles que l’expansion de l’univers, les trous noirs et trous de vers avec leurs univers parallèles ou encore la contraction du temps et le voyageur de Langevin.  

C’est un retour au bon sens et avant tout un retour à des référentiels universels d’espace et de temps dont dépendent les interactions et observations qui, elles, sont relativistes et non pas l’inverse.

C’est un retour à un espace euclidien qui n’est pas vide puisqu’il est porteur d’ondes électromagnétiques à la vitesse limite de la lumière. C’est un retour aussi à un temps universel, condition pour définir les vitesses de la matière et les fréquences des énergies d’ondes. La physique est selon  Wolff, Ivanov et aussi de Broglie avant tout une science de l’espace, une géométrie d’ondes qui comprend un espace euclidien et un temps absolu.

C’est aussi un retour à une trilogie cosmique connue depuis la plus lointaine antiquité et jusqu’aux néoplatoniciens de la Renaissance, mais oubliée par la pensée analytique et mathématique de notre civilisation qui est d’origine aristotélicienne. La nouvelle physique adopte seulement des  termes nouveaux pour définir une réalité intemporelle sous-jacente aux phénomènes observés qui organise le monde et notre connaissance. (v. Logique systémique et Systémique de la tradition).

Le chapitre 5.2 résume  les  grandes lignes des nouvelles théories sous le point de vue systémique avant de présenter au chapitre 5.3 les lois générales de la physique dans l'ordre homologique du modèle systémique.

5.2. – Trilogie cosmique.

Milo Wolff, auteur de la théorie de "structure ondulatoire de la matière" (en anglais "wave structure of matter" (WSM), affirme que l'unité de l'univers repose sur une trilogie fondamentale. Il écrit:

These three, particles, laws, and the universe are an interdependent trilogy.  Each requires the existence of the others.  Therefore, we cannot expect to understand cosmology, the structure of the universe, unless we also understand the relationships within the trilogy. (Beyond the Point Particle, section II.c)

Il affirme que les particules, les lois et l'univers forment une trilogie interdépendante. Chacune requiert l'existence des autres. Par conséquent nous ne pouvons pas espérer comprendre la cosmologie, la structure de l'univers, si nous ne comprenons pas aussi les relations à l'intérieur de la trilogie.

Yuri Ivanov fonde sa rythmodynamique  sur trois postulats analogues: un milieu porteur d’ondes, des oscillateurs producteurs d’ondes propagées et des interférences entre les ondes.

Ces trilogies sont analogues aux trois principes de la logique systémique et de la tradition. Les homologies entre la conception systémique et la nouvelle physique sont résumées dans le tableau suivant.

trilogie

Dans un sens plus abstrait, systémique, et selon une terminologie classique:
  • la substance est la cause matérielle;
  • l'énergie et le mouvement d'onde qui en est l'origine est la cause efficiente;
  • les interférences entre les mouvements d'ondes multiples constituent l'information ou cause formelle.

5.2.1 - Substance ou cause matérielle: l'éther.

Nécessité de l'éther.

Une onde sans milieu transmettant une oscillation n'est pas concevable. Le milieu d'ondes est l'espace, mais non pas un espace vide ni un espace rigide et homogène mais un espace granulaire, constitué d'éléments oscillateurs, capable de propager des ondes de toute  fréquence ou longueur d'onde.

Postulats de l'éther.

On peut seulement définir l'éther par ses propriétés postulées:

  • milieu de transmission électromagnétique capable d'oscillations se propageant dans l'espace sous forme d'ondes;
  • élasticité parfaite pour la transmission sans perte d'énergie des impulsions sous forme d'ondes 
  • densité imposant aux ondes une vitesse limite, la vitesse de la lumière c;
  • composition granulaire minimale, le diamètre du grain ou distance entre deux grains imposant une longueur d'onde minimale de l'ordre de grandeur du bruno de Villame ou quantum de Planck;
  • transparence parfaite: les impulsions d'ondes de toute longueur sont transmises sans absorption, réflexion ou déflexion;
  • pénétrabilité par tout corps matériel naturel ou artificiel de n'importe quel état (solide, liquide gazeux, plasmatique) sans résistance, frottement ou freination.

Il faut comprendre l'éther comme substance potentielle, dans le sens de la philosophie classique qui oppose la substance permanente à l’accident, au phénomène changeant L’espace-éther est le substrat des phénomènes changeants perceptibles, support euclidien et cartésien tridimensionnel, fondation de l'espace euclidien selon Ivanov permettant de dessiner des points, lignes, surfaces, volumes qui constituent la réalité actuelle observable. 

L'éther est une omni-potentialité, origine d'émergence de toute réalité actuelle et changeante. Mais il constitue aussi une loi-cadre à cette émergence: les limites minimale h du quantum et la limite maximale c de la vitesse.

Le postulat du minimum.

Giordano Bruno (page 7) pensait que le vide est impossible. Il démontrait par la logique pure que l'infiniment petit est impensable et que pour occuper l'espace il doit exister un minimum qu'il appelait monade. Pour Bruno, la monade est à la fois le minimum d'espace: le point, le  minimum du temps: l'instant et le minimum des corps: la monade insécable ou atome.  

Fresnel considérait l'éther comme formé de «points matériels séparés par des intervalles»; c'est une définition mathématique dont se sert LaFrenière pour ses animations d'éther virtuel.

Maxwell représentait l'éther composé de billes et de pignons. Villame reprend l'idée dans son interprétation de l'électromagnétisme.

Planck  enfin a découvert ce minimum auquel on a donné le nom de quantum.

La nature de la monade.

La monade d'éther au repos, considérée comme isolée, à l'état potentiel, peut être considérée comme un substrat spatial simple. On ne peut la qualifier ni par une masse ni par une énergie ni par une charge. Cependant on peut la considérer comme substance au sens potentiel de Giordano Bruno, comme substrat qui existe en soi, indépendant des accidents.

La monade d'éther activée, à l'état actualisé, est celle qui est passagèrement porteuse d'une quantité de mouvement précise: d'un quantum d'action qui a une direction et chiralité vectorielle et une valeur scalaire de matière/énergie.

La monade liée dans un système/accrétion  selon Villame est celle qui  en fonction de sa position, vitesse et orientation au sein d'un amas (circulaire, discoïdal ou sphérique), contribue aux propriétés matérielles ou "nombres quantiques"  de cet ensemble (masse, charge, spin etc.).

5.2.2 - Mouvement ou cause efficiente.

Dualite onde-particule.

Conformément à la conception systémique de la réalité et de la connaissance, c'est au niveau des fonctions et de leur logique des antagonismes ou symétries que se situent les lois de la physique. Au cœur des débats de la physique, science de la matière, se situe une symétrie fondamentale, c'est la dualité particule-onde qui, bien qu'affirmée par de Broglie et expliquée par le principe de complémentarité de Bohr, est encore considérée du point de vue de la méthode scientifique comme un paradoxe, une contradiction partageant les physiciens selon des critères réductionnistes en partisans de la matière et de la particule et partisans de la théorie des ondes.

Particule et onde sont complémentaires, des aspects homologues selon deux niveaux  de la connaissance contigus. La particule est l'aspect observable, localisable dans l'espace et le temps. L'onde est l'aspect fonctionnel, son mouvement  intelligible à travers l'espace et le temps. Il n'y a pas d'onde sans particule oscillante et il n'y a pas de particule sans onde. C'est pourquoi il ne faut pas séparer ces deux notions en deux entités; il faut parler de particule/onde. Pour comprendre le fonctionnement de la réalité il faut pourtant raisonner en termes de mouvement et d'ondes.

Matière et mouvement.

L’éther peut être considéré comme une protomatière, un substrat spatial dont peuvent émerger, par « fluctuations du vide quantique » selon les théories actuelles, des particules par paires de propriétés contraires, c’est-à-dire sous forme de tourbillons ou vortex de chiralité opposée.

La matière proprement dite est formée sur la base d’ondes de matière, selon les lois de concordance ou harmonie des phases de de Broglie. Elle est constituée selon les théories de structure ondulatoire de la matière (SOM) d'ondes stationnaires formées par paires d'ondes de matière de direction opposée. 

Ces ondes dites stationnaires qui forment la matière peuvent en réalité se déplacer. Selon les découvertes théoriques et expérimentales d'Ivanov le mouvement apparait et s'accompagne d'une différence de  fréquences entre les particules oscillatrices qui forment la matière solide.

Vortex subatomique.

La matière se forme d'après Villame par agrégation de monades dans un mouvement en vortex. Il représente et quantifie cette agrégation par une hiérarchie de niveaux successifs en ordre exponentiel, à la manière des homothéties fractales, sur le modèle d'une bille  entourée d’environ 12 billes identiques.

Modèle de particule/onde.

En réalité la conjecture de Kepler concernant l'empilement sphérique implique que la bille centrale ne peut pas être entourée de manière compacte par 12 billes identiques. Il reste un espace libre mais insuffisant pour une treizième sphère. En géométrie ondulatoire cela signifie qu'il reste un décalage de phase qui, selon les ondes d'Ivanov est compensé par le mouvement de rotation orbitale. L'harmonie des phases exige en effet que le déphasage de la conjecture de Kepler soit compensé par un mouvement; cela explique le mouvement de rotation de la particule et permet de la représenter par un nombre entier de particules/ondes symétriques entourant la particule centrale.

La bille en rotation peut être une représentation d’un ventre d’onde stationnaire. Toute onde sinusale résulte en effet d’une rotation. Par ailleurs une onde est par nature tridimensionnelle par ses deux vecteurs orthogonaux électrique et magnétique. La conception de Villame d'une agrégation en vortex équilibrée par fusions centripètes et  fissions centrifuges est conceptuellement semblable à la rotation d’onde stationnaire sphérique de Wolff formée par des ondes entrantes et sortantes. 

Fig. 5.1 - Modèle de particule-onde.

particule-onde

Un élément central (monade ou amas) de niveau n est entouré de 12 semblables (6 sur ce schéma bidimensionnel), formant ainsi un amas de niveau n+1. Chaque élément est en rotation sur un axe toujours dirigé du centre vers l'extérieur alors que l'ensemble de l'amas effectue une rotation autour d'un axe vertical donc perpendiculaire aux axes de rotation des billes périphériques.

Le cercle rouge représente l'orbite électrique en complément avec le vecteur rouge indiquant le moment angulaire de rotation de la particule et avec le vecteur bleu indiquant le moment magnétique. Les ellipses en traitillé rouge représentent les deux autres plans de rotation orthogonaux possibles de l'amas en 3D. 

Les propriétés de la particule, formalisées par les nombres quantiques, résultent de la géométrie dynamique de ce modèle.  

La polarité de l’électron est identique à la chiralité et indiquée par la direction toujours centrifuge du vecteur rouge représentant le moment cinétique de rotation.

Le spin ½ de l'électron   correspond à l'opposition de phase des billes diamétralement opposées. C’est la position orbitale opposée d’une bille après une rotation de 2πr sur elle-même.

La charge électrique unitaire égale du proton et de l'électron n'est selon Villame qu'une charge apparente externe, aux confins des deux vortex de chiralité opposée qui s’engrènent selon une vitesse tangentielle commune.

La masse ou énergie potentielle  est proportionnelle à la fréquence selon la formule e = h.f.  La particule composite, proton ou électron, a une masse ou charge intrinsèque qui est la somme des masses ou charges spécifiques des monades qui la composent.

Vortex cosmique.

Le mouvement en vortex  surgit en forme sphérique dans les amas subatomiques et atomiques. Aux dimensions astronomiques, les amas de matière en rotation cylindrique prennent la forme d'un disque. De Mees démontre par son gravitomagnétisme que la matière cosmique dans ses différents états, plasma, gaz, liquide et solide, obéit à des dynamismes analogues à ceux de l'électromagnétisme avec ses deux moments-vecteurs orthogonaux électrique et magnétique. En fonction de ses grandes dimensions d'espace et de temps, la matière de la galaxie s'étale progressivement, à partir d'un bulbe central quasi sphérique vers une spirale périphérique en forme de disque plan. Cette nouvelle interprétation suppose un entrainement de l'éther par la rotation des grands corps célestes.

5.2.3 -  Interférences ou cause formelle

Définitions.

Par interférence on comprend une forme complexe de résonances d’ondes. La résonance est un pic d’amplitude qui se produit localement à la rencontre de deux fronts d’ondes. Elle exige une concordance de fréquence et de phase.

Il est connu que toute structure matérielle a une fréquence de résonance aussi appelée  fréquence propre ou fréquence naturelle et qu'elle réagit par résonance à toute onde ou oscillation dont la fréquence est égale à sa fréquence propre ou à ses toutes premières harmoniques.

La condition des interférences est la concordance entre les longueurs d’onde de l’énergie vibratoire incidente et les longueurs d'onde des ondes stationnaires qui constituent la structure réceptrice. La concordance de fréquence et de phase constitue la loi de l’harmonie des phases de Louis de Broglie. Les Interférences sont à l’origine des interactions, des mouvements et de la formation de structures par auto-organisation. Les interférences sont des in-formations.

Onde de matière.

Structures, mouvements et interférences sont inséparables. Leur fondation est l’espace-éther lui-même formé par les ondes de matière. Il ne faut pas confondre ces ondes  potentielles, déductibles mais bien réelles avec les ondes électromagnétiques ou mécaniques qui sont observables. Les ondes de matière ou ondes associées selon de Broglie forment les ondes dites stationnaires mais dont le mouvement en boucle est à l’origine de la matière.

Onde électromagnétique.

La figure montre que les interférences linéaires entre deux foyers oscillateurs constituent un  réseau d’hyperboles et ellipses: le champ électromagnétique. La formule de Rydberg des raies spectrales est en effet celle d’une série d’hyperboles. Le rayonnement électromagnétique, issu du mouvement de particules chargées, est une frange d’interférences hyperboliques dont les prolongements asymptotiques constituent le rayonnement de lumière que nous connaissons.

Fig. 5.2 - Champ d'interférences selon LaFrenière.

champ

 Onde stationnaire, onde de phase et gravité.

La zone rectiligne  entre les deux foyers est le siège d’une onde stationnaire proprement dite formée par le couple d’ondes émises et reçues. En cas de mouvement réciproque il en résulte un décalage de phase en fonction de la vitesse. L’onde de phase qui en résulte ne transporte pas d’énergie, c’est une onde de coordination des phases, onde qui transmet une information indépendamment de la vitesse de la lumière. Elle explique le paradoxe EPR confirmé expérimentalement.

La coordination des particules, leur auto-organisation, telle que décrite par Ilya Prigogine se produit « à longue portée » par onde de phase dans un espace quantique inséparable, indépendamment de la vitesse de la lumière. Cette auto-organisation qui se produit par interférences de particules multiples sort du domaine déterministe de la mécanique classique. Elle comporte une part d'indétermination en fonction du nombre de "degrés de liberté" du système; une indétermination que Poincaré attribuait à l'apparition de résonances. Des développements sur ce sujet peuvent être lus au chapitre IV "évolution par auto-organisation".

La gravité, qui est également indépendante de la vitesse de la lumière, peut aussi être expliquée par l’onde de phase.

5.2.4 - Synthèse métaphysique

La trilogie des nouvelles théories, selon les termes substance, énergie et interférences de la nouvelle physique est synonyme  des conditions de l’auto-organisation, celles des « structures dissipatives » de Ilya Prigogine : les structures complexes comportant des degrés de liberté, l’apport d’énergie et sa dissipation, induite et organisée par l’interférence avec des ondes incidentes, informations de l’environnement.

Ces trois principes spécifiques de l’auto-organisation, donc de tout ce qui constitue l’univers, sont connus de toutes les traditions de tout temps, car ce sont aussi les principes de la connaissance et du langage qui les exprime grammaticalement par la proposition formée de substantifs, du verbe et des compléments qualitatifs.

La tradition exprime la trilogie dans des termes différents synonymes ou homologues. Yin, Yang et Qi dans la tradition chinoise correspondent aux trois gunas indiens tamas rajas et sattva, symbolisés par les trois éléments terre, feu et air, comme dans le triskell celtique. La trilogie peut être représentée allégoriquement par la Terre-mère, le Soleil et la Vie, comme dans les trilogies divines égyptiennes ou hindouistes. La trilogie ontologique fait partie des traditions  prévédiques, védiques et postvédiques. Le bouddhisme la représente par le Trikaya mystique.

Mais la réalité évolue entre qualités et états contraires. L’espace, le temps et la matière, conditions de l’évolution sont  eux-mêmes des antagonismes. La tradition tantrique indienne ou bouddhiste tibétaine les définissent par l’un et le multiple, le passé et le futur, la matière et la non-matière (citation), les trois axes dualistes de l’octaèdre, du diamant ou vajra tantrique.

Les trois principes de l’auto-organisation ne sont que trois aspects privilégiés de l’évolution, trois arêtes de l’octaèdre systémique. Ils sont en équilibre évolutif avec leurs contraires. Aux trois principes d’organisation correspondent trois principes de désorganisation. Pour comprendre l’unité de l’univers, notamment en physique, il faut tenir  compte de tous les sommets, de toutes les arêtes et de toutes les faces triangulaires qui sont autant d’aspects trilogiques symétriques de la réalité. Cette analyse systémique est l’objet du chapitre suivant.

5.3 – Spectre d'expression systémique (SES)

5.3.1 - Définitions

Echelle logarithmique normalisée par rapport à l'atome de Bohr

L'interprétation systémique des lois fondamentales de la physique nécessite une échelle adaptée aux fonctions et  au principe d'antagonisme. Or si le nombre est la mesure du phénomène, le logarithme par contre, l'analogique du nombre, constitue l'échelle adaptée aux comportements fonctionnels physiques ou biologiques qui sont toujours exponentiels. 

La définition d'un logarithme exige une unité de référence normalisée, l'unité dont le logarithme est le zéro et centre de l'échelle, et une base dont le logarithme est l'exposant. En choisissant comme base logarithmique une limite naturelle selon le problème étudié telle que la constante de Planck ou la vitesse de la lumière, le logarithme correspondant à cette limite sera -1 ou +1.

L'atome d'hydrogène ou atome de Bohr peut être considéré comme référence centrale des dimensions de l'univers. Sous l'intuition de son principe de complémentarité Bohr a reconnu dans le couple proton/électron l'interface matière/énergie. En effet toutes les particules subatomiques que la physique du modèle standard a inventées plutôt que découvertes ne sont que des phénomènes énergétiques fugaces alors que proton et électron ont une durée de vie quasi infinie. Au-delà de l'atome d'hydrogène, les éléments ou atomes composés de protons et neutrons sont de nouveau des configurations moins stables.

Le quantum de Planck par contre constitue une limite absolue pouvant être prise comme base logarithmique. C'est le bruno de Villame,  le minimum de masse/énergie, de grandeur et de temps que Giordano Bruno considérait comme fondement nécessaire de toute mesure. Il est intéressant de constater que le moment cinétique de l'électron sur l'orbite fondamentale  de Bohr est égal au quantum de Planck. Que l'on prenne le modèle balistique, le modèle ondulatoire, le modèle probabiliste de Schrödinger ou le modèle de vortex de Villame, l'orbite électronique de l'atome d'hydrogène marque ainsi l'interaction minimale entre le milieu matériel interne et le milieu énergétique externe.

La logique de symétrie du modèle systémique exigerait qu'au minimum du logarithme ou exposant -1 soit opposé un maximum d'exposant +1. Sur l'échelle des dimensions centrée sur l'atome de Bohr, la limite maximale théorique correspondant au logarithme +1, l'inverse du quantum, est de l'ordre du gramme, ce qui est inférieur aux plus grands mammifères mais bien supérieur à la cellule, système fondamental composant les organismes vivants. On pourrait argumenter que ce qui dépasse le maximum théorique tend à ne plus être un système organisé autonome mais un simple réseau ordonné cristallin ou amorphe de structures.

Unités de mesure.

Conformément à ce qui a été expliqué plus haut à propos de la dualité particule-onde et de la chiralité, les mesures de masse et d'énergie peuvent être réduites à la quantité de mouvement selon la dualité de mouvement centrifuge électronégatif pour l'énergie ou centripète électropositif pour la matière. Cette définition repose sur la formule d'Einstein:
E = m.c2  peut être écrit  E/c = mc avec la dimension kg.m.s-1 de la quantité de mouvement. Masse et énergie classiques deviennent le produit de la quantité de mouvement par des  vitesses de signe et direction opposés.

Les trois axes d'échelle logarithmique du modèle SES sont désignés par les lettres et indices suivants et définis par leur unité de référence et les limites servant de base logarithmique.

Axe matière/énergie désigné par Q (pour quantité de mouvement) avec:
QE  = E/c, quantité de mouvement centrifuge dextrogyre (électronégative) en fonction de l'énergie.
QM  = mc, quantité de mouvement centripète sénestrogyre (électropositive) en fonction de la masse.

    L'unité de référence est le produit de la masse de l'atome par la vitesse de la lumière; la limite est le quantum d'action de Planck.

Axe espace désigné par D (pour distance ou dimension) avec:
D
L mesure de l'ensemble en fonction de la longueur L d'onde λ proportionnelle au rayon du système.
DN mesure des  parties en fonction du nombre de parties N (soit N/ λ).

    L'unité de référence est le rayon orbital de Bohr, la limite est le rayon du bruno grave de Villame.

Axe temps désigné par T avec:
TF  mesure en fonction de la fréquence F propre du système.
TP mesure en fonction de la période P, inverse de F.

     L'unité est la fréquence orbitale de l'atome de Bohr, la limite est la fréquence du bruno.

Définition du modèle SES.

Le modèle SES est la représentation logarithmique des rapports des trois propriétés fondamentales V P K du modèle MIF. La démonstration est faite au paragraphe 1.5 de la page 1: "logique systémique". Les principes peuvent en être résumés ainsi:

  • Les rapports entre secteurs ont une limite L puisque les secteurs  ne peuvent pas être nuls.
  • Les rapports peuvent être exprimés par leur logarithme de base L.
  • Les trois rapports logarithmiques sont représentés sur trois axes orthogonaux inscrits dans une sphère de rayon 1, le logarithme des limites, afin de tenir compte aussi des variations d'amplitude de l'ensemble du système.
  • Les axes  inclinés forment ainsi le même angle par rapport au  plan moyen horizontal qui indique l'état moyen normal, de telle manière que les 3 extrémités négatives forment un triangle de base, les trois extrémités positives un triangle sommital, comme dans la figure 1.5 de la page 1.
  •  Le logarithme de l'amplitude du système, somme vectorielle des coordonnées, est représenté par l'axe vertical passant par le centre.

Le modèle systémique SES est formé de 3 axes orthogonaux: les coordonnées de matière/énergie Q, espace D et temps T, exprimés par les logarithmes des rapports entre les 3 secteurs ou propriétés fondamentales du MIF (substance, énergie, information).  Les extrémités +1 ou -1 de ces axes indiquent une limite fonctionnelle quantitative et correspondent par leur sens aux thèmes épistémologiques qualitatifs. Elles forment un octaèdre régulier.

La figure 5.4 présente l'octaèdre avec ses 3 axes antagonistes représentant la matière/énergie, l'espace et le temps. Il est inscrit dans une sphère à l'intérieur de laquelle chaque point définit un état systémique précis selon la direction et la valeur scalaire d'un vecteur. On peut définir le vecteur soit par ses coordonnées Q, D, T, soit par des coordonnées sphériques. Il peut aussi être rapporté aux 4 diagonales du cube qui est le dual de l'octaèdre, diagonales qui correspondent aux 4 paires de faces triangulaires opposées de l'octaèdre et représentent les relations énergétiques SMPG expliquées au paragraphe 5.3.4.

L'important est de comprendre que l'état fonctionnel global du système, qui détermine son expression dans la réalité des phénomènes peut être représenté par un point ou vecteur qui se situe dans un spectre sphérique continu.

Relativité.

Le modèle SES représente une relativité matière-espace-temps qui ne doit pas être confondue avec la relativité d'Einstein.

La relativité de Lorentz représente les transformations des mesures d'un système observé par référence à un système observateur en fonction de la vitesse réciproque.  Elle est exprimée par le rapport v/c sur une échelle de valeurs comprises entre 0 et 1, ce qui réalise une représentation normalisée par rapport à la vitesse de la lumière.

La relativité du SES est un système de mesures normalisées. Il représente les dimensions sur des échelles logarithmiques se référant aux valeurs moyennes "normales" du système considéré. Un repère central sert de référentiel du système et une limite (minimum ou maximum) est choisie comme base du logarithme pour chacun des trois paramètres Q, D et T. On obtient ainsi un octaèdre et une sphère orthonormalisée.

Le rôle du SES n'est pas la formulation de la relativité des mesures de deux systèmes en mouvement mais la représentation des variations fonctionnelles qualitatives et quantitatives possibles du système lui-même à l'intérieur de ses limites.

Dans cet essai de systémique physique, le choix du repère et des unités de référence se porte sur l'atome de Bohr et le choix des limites sur les dimensions minimales du bruno de Villame, équivalent du quantum de Planck. En effet, s'il existe bien  un minimum défini constitutif de l'univers, le maximum reste par contre indéfini.

Le rôle principal du SES n'est pas de définir des dimensions mais des propriétés fonctionnelles. Il représente les états physiques possibles du système et permet de les interpréter selon les critères de la logique systémique.

Symétries de l'octaèdre.

Fig. 5.3  Octaèdre, sphère et dual cubique.

cube-octaèdre

L'octaèdre qui représente les relations des 6 thèmes épistémologiques comprend 13 axes de symétries:

3 diagonales, les trois axes principaux correspondant à matière-espace-temps.

6 axes de symétries entre arêtes opposées de l’octaèdre:

  • 3 paires d’arêtes à polarisation hétérogène (entre sommet positif et base négative) correspondent aux propriétés primordiales classiques aussi appelées synergies et à leurs contraires. Ce sont les arêtes aux couleurs principales (rouge, vert bleu) et leurs complémentaires antagonistes (cyan, magenta, jaune).
  • 3 paires d'arêtes à polarisation homogène positive (noirs) et leurs antagonistes à polarisation homogène négative (gris). Ce sont les arêtes du triangle noir sommital et gris basal.

4 axes passant perpendiculairement par le centre des 8 faces de l’octaèdre opposées par paires. Ce sont les diagonales du cube qui est le dual de l'octaèdre.

Dans "La tradition et le vivant", Michel Random explique de manière plus détaillée et complète les propriétés de l’octaèdre et leurs rapports avec la Tradition. Il affirme que l’octaèdre est le symbole de tous les nombres.

Les symétries jouent un rôle fondamental en physique. Leurs interprétations en physique classique, dans l'équivalence matière-énergie et en physique quantique vont être analysées aux paragraphes suivants.

5.3.2. - Théorèmes généraux.

Le théorème de Gödel dit qu'un système d’axiomes suffisamment riche sans contradiction interne est nécessairement ouvert (il y aura toujours des résultats vrais mais indémontrables) et donc un système fermé suffisamment riche est nécessairement contradictoire.  

Le modèle des systèmes ouverts auto-organisés présenté ici est un système d'axiomes ouvert dans le sens de Gödel. Pour avoir une validité générale, il doit nécessairement être défini en termes généraux, voire symboliques, pouvant prendre selon le contexte différentes significations plus précises.

Aussitôt que l’on attribue aux thèmes épistémologiques des significations bien définies et que l’on fixe aux antagonismes des limites concrètes, établissant ainsi des constantes, le modèle perd sa validité universelle  et se transforme en une théorie applicable mais dont la portée se limite à un seul domaine expérimental. 

La définition adéquate des unités de mesure de matière espace et temps qui a été faite permet la confrontation du sens épistémologique des thèmes avec l'analyse dimensionnelle des mesures correspondantes et conduit aux interprétations fonctionnelles  des symétries du modèle applicables  au domaine particulier de la  physique.

Le théorème de Noether exprimé en termes simples et clairs signifie que dans le cas des symétries de la physique qui sont fondées sur la conservation de l'énergie, de la quantité de mouvement ou du moment angulaire, il reste toujours une incertitude par rapport à une troisième dimension.

Dans la logique systémique, l'explication est simple: un antagonisme ou une symétrie ne pouvant représenter qu'une ou deux dimensions, il reste toujours une incertitude quant à la troisième. Par conséquent, les symétries du SES ne peuvent être représentées que par des plans orthogonaux comprenant deux dimensions. 

La relation entre trois dimensions peut cependant être faite selon les faces triangulaires opposées de l'octaèdre disposées perpendiculairement à 4 axes diagonaux du cube qui en est le dual. Ceux-ci représentent les termes de l'équivalence ou transmutation de matière-énergie de Villame dont l'interprétation systémique est donnée au paragraphe 5.3.4 ci-dessous.

5.3.3 - Physique classique.

La figure 5.4 présente le SES comme octaèdre posé sur une des faces, celle dont les sommets sont de polarité négative, comme le montre la figure 1.3 de la page 1. 

A chaque arête correspond une qualité fonctionnelle. Les rapports analogiques entre dimensions et qualités fonctionnelles sont ébauchés dans les figures 5.5 suivantes.Les couleurs indiquent qu'il s'agit vraiment d'un spectre continu d'états physiques qui résultent des lois systémiques et ondulatoires.

A chaque triangle correspond un état énergétique désigné par les lettres S, M, P et G de l'équivalence généralisée de Villame qui est expliquée au paragraphe suivant (5.4.3 et figure 5.7).

Fig. 5.4 - Octaèdre vu d'en haut: spectre d'énergies systémique (SES).

SES_physique

Symétries des arêtes.

Les relations fonctionnelles antagonistes des arêtes de l'octaèdre regroupées selon 3 plans orthogonaux sont détaillées dans les  figures suivantes.

Figures 5.5 - Rapports entre dimensions et qualités fonctionnelles.

    Plan 1: relations espace-temps:
plan 1

        Plan 2 -  Espace - matière:

pllan 2

    Plan 3 - Matière -temps:
plan 3

5.3.4 – Equivalence matière-énergie

La formation, l'existence et l'évolution du système sont conditionnées par l'équilibre entre sa structure complexe et  le milieu cosmique des ondes de l'éther.

Classiquement, l'énergie du système considéré comme fermé est donnée par la formule d'équivalence restreinte

            E2 = (m.c2) 2 + (p) 2 = M2 + P2
            où  p = m.u est la pulsion ou quantité de mouvement relativiste

Villame a complété cette formule pour un système ouvert en tenant compte de l'énergie électromagnétique intrinsèque émise par toutes les charges de brunos en rotation formant la particule composite et dont l'effet  infime mais cumulatif est à l'origine de la gravitation:

            G2 = gM2 + gP2

où g2M désigne l'énergie de masse.  Interprété par la théorie ondulatoire, il s'agit de l'effet d'ondes de matière émises et reçues, constituant la pression gravitationnelle spécifique de la particule.

où g2P  est l'énergie cinétique et radiative des mouvements réciproques des particules/ondes, constituant l'exosmose rapprochée d'attraction/répulsion électro-magnétique.

D'où l'équivalence généralisée de Villame:

            E2 = M2 + P2 + G2

La notion d'équivalence résulte de l'artifice d'élever les paramètres au carré, ne considérant donc que la valeur scalaire d'énergies de nature différente qui forment un équilibre et qui devraient  être représentées par des vecteurs.

G est l'énergie spécifique d'interaction de la particule avec le milieu d'onde, la pression ondulatoire gravitationnelle; il faudrait distinguer

            E2système = M2 + P2     et         E2éther = G2 = gM2 + gP2 .

L'équilibre entre le milieu d'onde et le système particule/onde-stationnaire s'exprimerait par

             Esystème  - Eéther   = S    où S désigne l'entropie positive ou négative selon l'état global du système.

Si S est positif, (Esystème > Eéther) le système  perd de l'énergie qui se dissipe dans le milieu, c'est l'entropie positive.

Si S est négatif (Esystème < Eéther) le système reçoit de l'énergie du milieu qui augmente la matière/énergie et la complexité de sa structure par auto-organisation.

Ces relations doivent être exprimées sous forme vectorielle:

            vect(Esystème) - vect(Eéther )=  vect(S)           devient

                            équivalence

La formule exprime l'équilibre antagoniste quadruple des faces opposées de l'octaèdre. 

Il est utile de rappeler que les dimensions du SES sont exprimées sur une échelle logarithmique. Or la somme des logarithmes équivaut à un  produit des dimensions réelles. Si celles-ci sont des vecteurs, leur produit définit un pseudovecteur ou tenseur signifiant une rotation. La formule d'équivalence vectorielle indiquerait ainsi les moments cinétiques d'une double rotation ce qui reconduit aux vecteurs électromagnétiques.

Fig. 5.6  - Equivalence matière-énergie.

SES équivalences

5.3.5 - Chromodynamique quantique

Bien que la physique quantique soit trop complexe pour être étudiée dans le cadre général de la systémique, il faut relever les analogies qui existent entre le modèle systémique et les propriétés du modèle standard de la physique des particules. Celui-ci a été presque entièrement construit grâce aux concepts de symétrie et d'invariance. Les analogies avec le modèle des quarks sont les suivantes:

Couleurs

La théorie selon laquelle les nucléons seraient composés de 3 quarks, pourtant indissociables, n'existant pas individuellement, mais dont les propriétés sont déduites à partir de celles des sous-produits de leur destruction, évoque déjà les 3 propriétés principales du MIF.

L'analogie entre les couleurs principales choisies arbitrairement pour le modèle MIF et celles tout aussi arbitrairement choisies pour désigner des propriétés des quarks saute aux yeux. Le modèle de la chromodynamique quantique du proton avec ses 3 quarks rouge vert et bleu est superposable au modèle MIF, surtout si l'on assimile les 3 antagonismes aux  gluons qu'on représente par des ressorts (Fig. 5.7).  Ces couleurs peuvent être permutées comme le montre une image semblable du site de Jacques Léon.

Les symétries du modèle SES sont plus précises et complètes que celles du modèle MIF. A chaque arête de couleur principale s'oppose une arête de couleur complémentaire et de polarité contraire, ce qui correspond en physique quantique à l'antiquark.

Fig: 5.7_ Couleurs des quarks du proton et roue des couleurs

couleurs de quarks du protoncolor-wheel

Saveurs

En se confinant au seul proton constitutif de la matière réelle les saveurs "up" et "down" peuvent être assimilées aux polarités positives ou négatives des triangles basal et sommital du SES . Elles indiquent une direction ou polarité fonctionnelle et non pas électronique.

Chaque propriété de couleur est définie par la direction vectorielle de l'arête qui peut être positive (up) ou négative (down), allant d'une arête négative du triangle basal à une arête positive de triangle sommital. Sur trois arêtes, quelle que soit leur couleur principale, deux sont de sens "up" et une de sens "down" dans le cas du proton et l'inverse dans le cas du neutron.

Charge

La physique quantique considérant que le quark compose la charge du proton comme il compose sa masse a du concevoir des charges fractionnaires de +2/3 et -1/3 nécessaires pour expliquer la charge nulle du neutron. La conception systémique n'est pas incompatible avec cette conception .

Polarité

Il a été expliqué au paragraphe 5.2.2 que chiralité, polarité et spin sont synonymes et définis par une orientation spatiale. Or la théorie ondulatoire WSM ne connaît fonctionnellement que deux orientations: centripète et centrifuge.

La polarité négative est relative à la direction centrifuge de l'électron et de ses raies spectrales, la polarité positive à la direction centripète vers le barycentre du proton. Les orientations, chiralités et polarités sont inversées pour l'antimatière.

L'équilibre du système se définit par l'axe S entropie-néguentropie, l'entropie signifiant une perte d'énergie centrifuge dispersée, la néguentropie une augmentation d'énergie centripète, concentrée. L'axe d'entropie peut donc être considéré aussi comme un axe de polarité. Ainsi l'entropie négative correspondrait à la polarité positive comme définie pour le SES et inversement.

Spin

Le modèle standard attribue au quark le spin ½  qui correspond à 3 dimensions alors que le spin 1 correspond à 2 dimensions. L'ensemble arête basale arête de couleur arête sommitale peut être considéré comme une forme à 3 dimensions qui peut donc avoir un spin ½  et une orientation chiralité ou phase positive ou négative.

5.4 - Evolution

5.4.1 - Dimensions cosmiques générales

La figure suivante donne une orientation générale approximative des rapports de dimension et de fréquence depuis le niveau quantique au niveau macroscopique centré sur l'atome de Bohr.

En abscisse, la dimension des objets est donnée par les niveaux de Villame: l'échelle logarithmique dont la base est le coefficient d'accrétion de Villame (12.245).

En ordonnée, l'échelle des temps est repésentée par les périodes ou longueurs d'onde électromagnétiques selon l'échelle logarithmique décimale habituelle.

Le postulat de concordance de dimension et longueur d'onde a pour conséquence que les particules ou systèmes doivent se former le long d'une droite formant un angle de 45° avec les deux axes de coordonnées logarithmiques. C'est l'axe  en pointillé rouge qui va du domaine des particules subatomiques jusqu'aux corps célestes en passant par l'électron, le proton central, les atomes et les cellules.

Fig. 5.8 - Structure cosmique.

cosmos

Le rayon définissant les dimensions ainsi que  la longueur et la courbure d'onde de résonance propre du système détermine l'apparence des forces  d'interaction (forte, faible, électromagnétique et gravitationnelle)  qui sont en définitive toutes dues aux interférences des ondes de matière produisant des ondes de groupe, ondes de phase et  les ondes dites électromagnétiques des raies spectrales.

Si l'on considère les particules comme des ondes stationnaires, la dimension de la particule doit être égale à sa longueur d'onde propre. Des particules/ondes-stationnaires ou systèmes doivent donc avoir un rapport dimension/longueur d'onde égal à un. Au bas des échelles, aux dimensions les plus petites, les fréquences sont les plus élevées et les ondes stationnaires soumises à de fréquentes interférences aléatoires sont de durée de vie très courte; elles sont instables. Au milieu de l'échelle, dans le domaine électromagnétique qui est le domaine vital, les systèmes sont plus durables tout en restant modifiables. Au sommet de l'échelle les plus grandes longueurs d'onde forment des ordonnances cristallines macroscopiques puis des amas astronomiques qui sont les plus stables.

De part et d'autre de l'axe rouge on va vers des conditions de moins en moins compatibles avec des systèmes stables. A l'extrême gauche en haut, les particules quantiques ou monades à fréquence faible constituent le milieu d'onde froid et de faible pression de l'éther cosmique. A l'extrême droite en bas, les objets macroscopiques à fréquence élevée constituent un milieu chaud sous forte pression correspondant à l'état de magma ou plasma.

5.4.2 - Thermodynamique et évolution

Le rapport formel des théories de l'information avec la thermodynamique est évoqué  à la page 4. La formation et évolution des systèmes auto-organisés dépend de conditions étroites relevant à la fois de la théorie ondulatoire, de la théorie de l'information et de la nouvelle thermodynamique des systèmes émergeants ou "structures dissipatives" de Prigogine expliquée déjà à la page 1:

Une structure préexistante, suffisamment complexe pour présenter dans son comportement des degrés de liberté, devient instable sous un apport constant d'énergie. L'instabilité signifie que l'évolution à partir d'un certain point appelé "bifurcation" admet plusieurs solutions également probables. Ce sont finalement des influences aléatoires minimes de l'environnement qui font pencher l'évolution vers l'une des solutions possibles. Ces influences dites aléatoires qui apparaissent a posteriori comme cause finale, prennent ainsi le rôle d'informations de l'environnement. Le processus des structures dissipatives se fonde sur les théories des champs quantiques et suppose des interactions "à longue portée" globales et immédiates dues aux ondes de phase. Il induit une discontinuité dans l'évolution.

Si l'on considère l'évolution du système individuel en fonction des relations relativiste du modèle sphérique SES, en fonction des rapports trigonométriques relativistes entre fréquence et dimension, on obtient pour l'angle de ω de -π/2 à + π/2 la courbe tangente = sin(ω)/cos(ω) = fréquence/dimension.

Fig 5.9 - Courbe en tangente de l'auto-organisation.

évolution en tangente

La courbe tangentielle est discontinue. Un système amorce la croissance lentement, puis passe par une phase de forte croissance dans la zone  de concordance de dimension et longueur d'onde où la fonction tangente tan(45°) est proche de 1, avant d'atteindre un stade de saturation précédant une discontinuité. Que ce soit un amas concentrique de Villame ou une cellule, à ce stade survient une discontinuité: le partage du système saturé en deux ou plusieurs amas non saturés ou la division cellulaire.

En théorie des chaos on appelle ces discontinuités des bifurcations parce que l'instabilité atteinte ouvre la possibilité à plusieurs évolutions possibles et également probables. La théorie des chaos, les "structures dissipatives" de I. Prigogine ou la théorie des catastrophes de René Thom impliquent la succession de telles discontinuités séparant des niveaux intermédiaires de stabilité.

Fig. 5.10 - Evolution par paliers.

évolution par paliers

Du point de vue thermodynamique  les discontinuités correspondent à une relaxation entropique, l'énergie excessive est instantanément  et globalement redistribuée dans un réseau d'interférences ou informations où intervient l'interaction par ondes de phase, aboutissant à l'émergence d'un ordre nouveau sur la base d'une dissipation et réorganisation de la matière/énergie accumulée.

L'explication thermodynamique n'exclut donc pas l'explication ondulatoire, bien au contraire, elle l'implique. Il faut placer la courbe d'évolution de chaque système individuel dans la courbe d'évolution du système de niveau supérieur dans une hiérarchie finalement dominée par le système univers. Denys Lepinard a fait un travail de recherche impressionnant sur l'évolution des dimensions des structures du vivant et du non vivant. Il en tire la conclusion que l'évolution est régie par un système d'onde en cosinus et d'onde en sinus. Comme ses courbes partent du proton et de l'électron, elles ne représentent que la moitié de l'échelle des fréquences et pourraient aussi bien être interprétées comme constitutives d'une courbe en tangente.

5.4.3 - Remarques finales

Ashby qui expliquait l'évolution des systèmes complexes par un théorème de la variété indispensable des réponses aux informations de l'environnement admettait finalement qu'on ne peut pas approcher la variété multiple par la méthode classique analytique, il proposa dans sa conclusion une "recherche opérationnelle":

  • Premièrement le but de la recherche n'est pas de comprendre mais de contrôler le système complexe (avec allusion au traitement d'un patient).
  • Deuxièmement la recherche opérationnelle ne collecte pas plus d'information qu'il n'en faut pour ce but.
  • Troisièmement cette recherche ne présuppose pas que le système reste inchangé, elle accepte que les solutions d'aujourd'hui ne soient pas celles de demain.

Cette manière de procéder est précisément celle des médecines traditionnelles orientales qui ont servi de modèle au MIF. Le modèle sous sa forme SES plus complète peut être considéré comme une telle approche statistique. Le but est de définir l'état interne du système ou inversement l'effet externe d'une perturbation (ou du remède correcteur) par un seul vecteur résultant statistiquement d'une somme de vecteurs qui peuvent être aussi multiples et variés que l'on veut, puisqu'ils se projettent sur les mêmes 3 axes antagonistes (matière-espace-temps). Ils sont tous exprimés sur des échelles logarithmiques entre lesquelles s'établissent des relations trigonométriques.

Les relations trigonométriques matière-espace-temps du système sont analogues à celles de la relativité des transformations de Lorentz et de l'effet Doppler qui en sont un cas particulier précis. Elles devraient être précisées ainsi pour chaque  domaine de la physique en définissant les paramètres selon les termes et dimensions propres à chaque discipline. Cela ne peut pas faire  l'objet d'un essai de systémique générale car selon le théorème de Gödel, en gagnant de la précision, le modèle perd sa validité générale. Le modèle systémique n'a d'autre utilité que  de mettre en évidence et de comprendre les similitudes transdisciplinaires au travers des homologies fonctionnelles.