3. - Systémique en biologie, médecine et psychosomatique3.1 - Bref rappel de logique systémiqueNiveaux de la connaissance et de la logiquePour comprendre la systémique il est indispensable de distinguer au moins ces deux niveaux de la connaissance et de la logique:
Principe d'antagonisme de Lupasco modifié:L'antagonisme
est la relation
qui existe entre deux éléments logiques contraires Chaque
fonction, chaque processus dynamique
est fondé sur un antagonisme et défini par lui. Thèmes épistémologiquesLe fonctionnement du système biologique soumis aux conditions matière-espace-temps, doit donc être défini par trois antagonismes fondamentaux relativisant les principes matérialiste, réductionniste, déterministe de la méthode scientifique classique: Modèle d'intégration fonctionnelle (MIF) systémique et traditionnelLes 6 termes antagonistes sont des principes ontologiques exprimant les conditions de l’existence. Ce sont aussi des thèmes épistémologiques prérationnelles pouvant être exprimés selon le niveau et le contexte par des termes différents. Ils ont la nature du symbole et constituent la base d’une logique de l’analogie. L'analyse des relations du système avec d'autres systèmes par substances, énergies et informations a conduit à la version moderne du modèle d'intégration fonctionnelle (MIF). Les homologies entre thèmes épistémologiques et éléments des médecines traditionnelles orientales ont conduit à la version traditionnelle du modèle d'intégration fonctionnelle (MIF). Par convention et commodité les trois propriétés principales seront symbolisées par les lettres V, P et K par analogie avec les qualités pathologiques de la médecine ayurvédique Vata, Pitta et Kapha. 3.2 - Les trois fonctions biologiques primordialesL'être
vivant est un système ouvert qui est
interconnecté
avec tous les autres systèmes de l'univers. Sa survie
dépend de ses
interactions avec son environnement, auquel il doit s'adapter. Or,
comme tout
phénomène réel et objectif,
l'être vivant doit être défini
par les trois
paramètres cosmiques: matière, espace et temps.
Il faut donc admettre qu'en
tant que système il doit posséder trois fonctions
ou complexes fonctionnels qui
lui permettent, pour survivre, de maintenir ces trois aspects: sa
composition
matérielle, sa forme ou dimension spatiale et sa permanence
ou évolution
temporelle. I. - HoméostasieCe mot est bien connu en biologie où il signifie la stabilisation des différentes constantes physiologiques du milieu intérieur, c'est-à-dire le maintien non seulement de sa composition chimique, mais encore de ses caractéristiques physiques ou énergétiques telles que la température, le pH, la pO2 etc. Il s'agit donc des fonctions du métabolisme. Conformément à l'antagonisme substance-énergie qui définit la matière, on distingue deux aspects fonctionnels opposés du métabolisme: l'anabolisme et le catabolisme. L'anabolisme désigne l'assimilation des substances nutritives et leur transformation en structures propres à l'organisme. Le catabolisme signifie au contraire la décomposition graduelle de ces substances pour produire l'énergie nécessaire au fonctionnement physiologique. Le concept d'homéostasie est donc synonyme de celui de métabolisme et repose sur l'antagonisme substance-énergie. L'élément constituant le plus important du métabolisme est le carbone qui, avec l'hydrogène et l'oxygène, représente le substrat matériel du métabolisme. Ce sont en effet les sucres et les graisses, formées de ces trois éléments seulement, qui constituent les réserves d'énergie de l'organisme. Cette énergie est une énergie chimique basée sur un autre antagonisme: la réduction et l'oxydation. Les substances organiques sont produites par réduction avec fixation d'énergie. Leur oxydation contrôlée libère au contraire cette énergie et la rend disponible pour les besoins physiologiques. Si l'on examine à présent la cellule, unité-type de tout organisme vivant, on constate que tout le métabolisme se déroule dans le cytoplasme qui contient toute une série de sous-structures ou organelles, assurant chacune une fonction particulière de l'homéostasie. Si l'on considère le développement embryologique on constate que tous les organes qui dérivent de l'endoblaste, servent aux fonctions de l'homéostasie: à la digestion, au métabolisme et à la régulation endocrinienne. II. - HétérostasieLe mot hétérostasie désigne la fonction qui détermine l'aspect spatial des systèmes biologiques. Celui-ci comprend aussi bien la forme extérieure de l'être vivant que la disposition interne de ses parties composantes, des organes. L'hétérostasie est essentiellement la fonction qui relie les parties pour former un ensemble, une unité. Cette fonction de communication a aussi la tâche de relier le système individuel avec les autres systèmes de l'environnement, tout en préservant son unité et individualité par rapport aux influences étrangères, ce qui est réalisé par l'intermédiaire des organes sensoriels et moteurs. Si l'on examine de nouveau la cellule, on constate que ce qui assure son unité et qui la délimite de l'environnement, c'est la membrane; ce qui permet la communication avec la diversité extérieure, c'est la membrane; ce qui lui donne une forme, qui lui permet d'adhérer ou de se déplacer sur une surface, c'est encore la membrane. Toutes les fonctions relevant de la définition de l'hétérostasie sont assurées au niveau de la cellule par la membrane. La polarisation de la membrane constitue au niveau de la cellule la base fonctionnelle de la communication. La membrane est composée de phospholipides. L'élément phosphore joue un rôle déterminant dans la polarisation et les échanges d'énergie. Cette fonction a atteint son niveau de perfection le plus élevé avec le développement du système nerveux. Chaque fibre nerveuse est en effet le prolongement de la membrane polarisée d'une cellule. L'alternance de polarisations et de dépolarisations selon des fréquences variables permet à la fibre nerveuse de transmettre des signaux ou informations. En considérant le développement on constate que les organes supportant la communication avec l'extérieur ou la communication entre organes: la peau, les organes sensoriels et le système nerveux, dérivent tous d'un même feuillet, l'ectoblaste. III. - TéléostasieLe néologisme téléostasie désigne la fonction d'adaptation de l'être vivant aux changements de l'environnement, et assure ainsi sa survie dans le temps. La téléostasie est donc essentiellement la fonction de l'évolution. L'importance du hasard ou facteur d'indétermination a été mise en évidence dans les recherches sur les systèmes chaotiques, la théorie de l'information et le développement des intelligences artificielles. Ilya Prigogine (4) a su expliquer l'auto-organisation, l'émergence de formes nouvelles sous les influences aléatoires de l'environnement par sa théorie des "structures dissipatives". Tout système complexe rendu instable par apport d'énergie atteint des états appelés bifurcations à partir desquels plusieurs évolutions différentes sont également probables. L'évolution effective est alors guidée par des influences "aléatoires" de l'environnement, en réalité des vibrations minimes mais cohérentes constituant des informations. Ces informations prennent a posteriori, par l'historique des événements, le rôle de cause finale dans l'évolution. On retrouve chez Prigogine comme conditions de l'évolution par auto-organisation les trois propriétés fondamentales du modèle d'intégration fonctionnelle: une structure suffisamment complexe, un milieu apportant de l'énergie (le champ énergétique) et les informations intégrant le système dans l'organisation de niveau supérieur de son milieu. En biologie, la fonction de l'évolution est principalement le domaine de la génétique et de l'immunologie. Au niveau cellulaire, cela correspond aux fonctions du noyau et du point de vue biochimique, la fonction est assurée surtout par les acides nucléiques mais aussi par les protéines, ce qui laisse supposer que sous la forme des amines, purines et pyrimidines des enzymes ou acides nucléiques, l'azote associé aux ions métalliques modulateurs, joue un rôle important dans le traitement des signaux de nature électromagnétique. L'antagonisme de la fonction nucléaire apparaît dans la distinction entre gènes de structure qui déterminent le comportement et représentent moins de 10% de la chromatine et les séquences répétées ou redondantes qui selon certains chercheurs (E. Guillé (1), F. Popp (3)) fonctionnent comme récepteurs des signaux électromagnétiques "aléatoires" de l'environnement, donc des informations induisant la part indéterminée de l'évolution. Au niveau organique la fonction immunitaire comprend le système réticulo-endothélial et le sang avec ses diverses cellules d'origine médullaire ou lymphatique, toutes dérivées en définitive de cellules souches du mésenchyme dont proviennent aussi les gamètes. Les organes assurant la fonction d'adaptation et d'évolution sont issus du mésoblaste. 3.3 - Spécificités des fonctions primordialesLes différents aspects fonctionnels et antagonistes des descriptions précédentes ne sont nullement exhaustives. Chaque fonction primordiale a ses spécificités physiologiques, cytologiques, biophysiques et biochimiques résumées dans le tableau suivant: La dernière colonne du tableau met en évidence les synergies de thèmes correspondant aux trois propriétés fondamentales. L'interprétation physiologique de ces propriétés en concordance avec celle des antagonismes fonctionnels apparaît dans la figure 3.3. Fig. 3.3 - Modèle systémique en physiologie.
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Par ces 3 principes, le système est intégré dans la hiérarchie des systèmes. Il est composé de systèmes d'ordre inférieur, les substances composant sa structure (cause matérielle). Il interagit avec des systèmes de même ordre par des énergies (cause efficiente) et il est organisé par des informations de niveau supérieur (cause finale): le milieu dont il est lui-même une partie composante. L’organisme vivant est selon Claude Bernard un système métabolisant des substances, des énergies et des informations. 3.4 – Spectre d'expression systémique (SES)3.4.1 - Spectre de l'organogenèseLe système biologique issu par auto-organisation de l’environnement, porte en lui les aspects de l’organisation cosmique. Le plus évident est son évolution embryologique. Selon Lao Tse, le Tao engendre le Un, le Un engendre le Deux ; le deux engendre le Trois, le Trois engendre les dix-mille choses. Cette succession se retrouve dans l'embryologie moderne. Fig. 3.4 - Embryologie comme évolution de l'unité vers la multiplicité.
L’ordre systémique est inscrit aussi dans les rôles fonctionnels des organes selon l’axe céphalo-caudal. C’est un ordre bien connu des médecines traditionnelles orientales résumé dans le schéma suivant. Fig. 3.5 - Systémique traditionnelle des niveaux organiques. On remarquera que cet étagement entrecoupé de synergies et d'antagonismes qui se rapportent au schéma circulaire du MIF, évoque un gradient de fréquences dont les interférences (résonances pour les synergies, dissonances pour les antagonismes) correspondent aux chakras de la médecine ayurvédique. Le tout représente un spectre ou une gamme de fréquences. L'unité, la croissance et la forme de tout organisme vivant, animal et végétal, relève d'un champ énergétique. En confrontant les tissus et organes avec les feuillets embryologiques dont ils sont issus d'une part, avec leurs fonctions physiologiques d'autre part on obtient le spectre d'expression systémique (SES). Fig. 3.6 - Spectre embryologique, histologique et organique. Cercle central jaune:
feuillets embryologiques: ECTOblaste, MESOblaste,
ENDOblaste et formations
intermédiaires. La tradition attribue une disposition affective à chaque élément ou aux 3 principes. Leurs relations selon le modèle d'intégration fonctionnelle (MIF) forment le schéma de la figure 3.7: A l'extérieur du cercle, les "trois poisons" ou dispositions psychiques négatives du bouddhisme correspondent à des excès fonctionnels exprimés par les trois humeurs pathologiques de la médecine tibétaine: phlegme, bile et vent, les équivalents des 3 Doshas. Sur le cercle figurent les émotions correspondant aux cinq éléments chinois. La distinction entre Feu impérial (joie) et Feu ministériel (plaisir) les porte à six. Dans les encadrés, à l'intérieur du cercle; le sens fonctionnel de ces six émotions est transcrit en termes mettant en évidence leurs relations antagonistes et synergiques. Fig. 3.7 - Systémique traditionnelle des sentiments et émotions.
Transcrites et déployées dans la sphère du modèle systémique (SES), ces dispositions psychiques forment le spectre continu de dispositions psychiques du schéma 3.8. Fig . 3.8 - Spectre d'expression affective.
L'anneau médian gris
présente les dispositions
psychiques neutres;
ce sont les fonctions psychiques normales sur selon un plan moyen.
Comme
il s'agit d'une sphère déployée, ces
dispositions peuvent être positives ou
négatives. Dans la hiérarchie de la conscience, les niveaux s'enfoncent progressivement de la surface du sensible en passant par les niveaux rationnels jusqu'aux profondeurs affectives où les thèmes épismologiques se confondent avec les archétypes de Jung qui sont l'expression de l'inconscient personnel ou collectif. 3.4.3 - Spectre de la sémiologie cliniqueIl existe un état d'équilibre systémique global pour chaque individu qui se répercute sur chaque niveau. Quelle qu'en soit la cause, un écart d'équilibre provoque une prédisposition pathologique qui va dans le même sens fonctionnel à tous les niveaux, de l'affectivité en passent par les organes jusqu'aux cellules et à leur influence sur le comportement du sang. Tout déséquilibre peut être signalé par un vecteur ayant une direction et une longueur donnée à partir du centre des coordonnées du modèle SES. Ce comportement est bien connu dans les médecines traditionnelles ou holistiques, en acupuncture comme en homéopathie. La trilogie systémique n'est pas une exclusivité des médecines orientales; elle est exprimée par les trois diathèses de Hahnemann (luèse, psore et sycose) qui proviennent de l'alchimie de Paracelse (mercure, soufre et sel); celle-ci en provenance de l'Egypte, a été transmise par la civilisation arabe (Al Chemiya signifie science d'Egypte). D'une manière générale les signes peuvent être classés par analogie aux qualificatifs assemblés dans les tableaux suivants:
3.4.4-Spectre de la pathologieComme
l'organogenèse, la
réaction des tissus à une lésion est
un processus d'auto-organisation conforme
à l'ordre systémique. Les tissus
répondent à toute agression traumatique,
physico-chimique ou biologique par les mêmes
réactions de l'inflammation qui passent
par 6 phases correspondant aux thèmes du MIF, comme
cela est indiqué dans
la figure 3.8 dans le sens dextrogyre. Fig.3.8 - Stades de l'inflammation. Toute
maladie chronique, toute
pathologie implique le système immunitaire et peut
être classée selon les
phases de l'inflammation. En confrontant ainsi les pathologies avec les
stades
de l'inflammation on obtient le spectre d'expression
systémique de la
pathologie de la figure 3.9.
Fig. 3.9 - Pathologies en relation avec le protéinome. ![]() 3.4.5 - Spectre de la biochimieLe bilan proteinomique du CEIA est un spectre d'expression systémique au niveau des protéines du sérum. Le sérum de chaque patient est soumis à une cinquantaine de réactifs, chacun provoquant une précipitation de protéines spécifique. La corrélation statistique du floculat avec les 3 grands groupes de protéines indiqués sur la figure 3.9 étant connue, la répartition des tests selon un graphique exprimé en déviations standards forme ce que l'on appelle la "courbe du CEIA". (Il faut remarquer que les couleurs bleue et verte utilisées par convention dans la courbe du CEIA sont inversées par rapport à celles choisies pour les propriétés homologues V et K du modèle systémique) La similitude entre les trilogies traditionnelles (Kapha, Pitta, Vata ou Yin,Yang, Qi) et la trilogie des protéines sériques a contribué à l'intuition du modèle d'intégration fonctionnelle (MIF) qui a été publié pour la première fois dans le magazine du CEIA "DE NATURA RERUM" grâce au Dr Eric Reymond, dans une série d'articles sous le titre: "Le véda de la médecine" (1989). Le modèle SES permet de mieux mettre en évidence les rapports entre les paramètres du CEIA et ceux de la systémique. Les rapports qualitatifs, fonctionnels et pathologiques des 3 groupes de protéines sont analogues aux propriétés fonctionnelles K P V. La déviation quantitative gauche (déficit) ou droite (excès) de l'ensemble de la courbe par rapport à la moyenne correspond à l'amplitude du spectre SES. Les homologies entre les trois groupes chimiques et les propriétés fondamentales s'expliquent par les spécificités des fonctions primordiales établies dans le tableau du paragraphe 3.3 ci-dessus. La structure polymère (K) du groupe des immunoprotéines est constituée par les liaisons covalentes saturées entre atomes de carbone; les échanges d'énergies (P) des glycoprotéines toujours associées au phosphore se font par liaisons polaires et ionisations (ATP); les échanges d'informations (V) de nature électromagnétique sont provoqués par des délocalisations d'électrons au sein des liaisons non saturées des lipoprotéines cycliques tels que stérols et phénols ou des amines, purines et pyrimidines. 3.4.6 Diagnostic systémique informatiséLa méthode systémique est l’approche holistique connue et appliquée depuis des millénaires dans les médecines traditionnelles orientales. Les critères de la médecine chinoise et de la médecine ayurvédique adaptés aux connaissances anatomo-pathologiques modernes forment la structure d’un prototype de répertoire diagnostique et thérapeutique informatisé conformément aux principes du paragraphe 3.4.3. La sémiologie y est classée en 4 niveaux comprenant plus de trente "fonctions" correspondant dans les grandes lignes aux spécialisations de la médecine classique. A chaque "fonction" sont attribués selon le cas individuel un ou plusieurs "signes" cliniques parmi un choix de plus de 70 "signes". Par exemple à la "fonction" ORL on peut attribuer les "signes" nez/larynx, bouche, respiration, toux, sécrétions, douleur, fièvre etc. Les modalités de chaque "signe" sont présentées par 3 paires d'alternatives contradictoires par analogie aux descriptions de l'un ou de l'autre des 2 tableaux. Il existe donc 12 descriptions qualitatives par signe selon des angles du spectre circulaire espacés de 30°. Un choix limité mais significatif de fonctions et signes est valorisé par ajustement des paramètres aux descriptions proposées pour chaque signe au moyen d'un graphique interactif représentant les 3 coordonnées par 3 barres corrélées. On obtient ainsi un vecteur défini avec précision en direction et valeur scalaire. Il représente le diagnostic systémique. Au formulaire de diagnostic est associé un formulaire de choix thérapeutiques selon une base de données comprenant provisoirement les principaux remèdes homéopathiques, les fleurs de Bach, des essences aromatiques et quelques autres remèdes de phytothérapie et médecine chinoise. Chaque remède a son propre vecteur défini par similitude avec ses indications selon le même procédé diagnostique. Les remèdes proposés sont accompagnés de leurs principales indications, facilitant ainsi le choix définitif du thérapeute. Une version sql est disponible pour le cas où des thérapeutes intéressés s'associeraient au développement du projet. ( sys.theme@free.fr) Bibliographie: 1. GUILLÉ Etienne av. la coll. de Ch. Hardy. - L'alchimie de la vie. - Le Rocher 1983. 2. PISCHINGER Alfred - Das System der Grundregulation. - Haug-Verlag, Heidelberg 1987. 3. F.-A. Popp, - "Neue Horizonte in der Medizin", (1987). 4. PRIGOGINE Ilya et Isabelle STENGERS. - Entre le Temps et l'Eternité. - Fayard 1988. |